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 Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi

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Levi « The Jew » Goldman
Levi « The Jew » Goldman
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Je me suis exprimé(e) : 164 ans que je foule cette terre et j'y cherche : la liberté . Je suis citoyen(ne) de l'État depuis : ma naissance . Je vis : dans le quartier français de New Haven Quelques détails en plus : Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 1551541153-odin2
Toujours accompagné de son chien borgne, Odin.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyMar 2 Juil - 18:48

Voir que Lupita était de son point de vue conforta Levi dans son idée que la jeune femme était quelqu’un de bien. Elle n’avait pas l’air d’être du genre à abuser de la boisson, elle était loin d’avoir le teint des gens qui buvaient plus que de raison. Au contraire, son teint était coloré, agréable. Une vraie beauté. Et cette belle femme semblait simplement vouloir laisser les gens vivre leur vie, tout simplement. C’était également ce que souhaitait Levi.

« Moi non plus. Mais tant que le gouverneur sera à la tête de l’Etat, cela restera ainsi. Surtout ici, dans cette ville gérée par son frère… J’ai peur qu’ils continuent de nous priver de nos droits les plus élémentaires. »

En bonne femme qu’elle était, Lupita était contre la prostitution. Savait-elle cependant que certaines femmes n’étaient pas contre ? Elles n’étaient pas toutes forcées de le faire. C’était une époque particulière. Dans cet Etat encore sauvage, les mentalités étaient différentes de ce que l’on pouvait trouver dans des Etats plus civilisés. Cuba l’était sans doute aussi. Quelque chose de difficile à comprendre pour quelqu’un qui n’était pas né ici. Mais il respectait son point de vue.

« Ici c’est quelque chose de normal, de courant. Les Etats encore sauvages ont un mode de fonctionnement particulier. La loi du plus fort, les gens laissent leurs instincts primaires les guider. C’est une liberté sans limite. Enfin ça l’était jusqu’à présent. Je peux comprendre l’avis du gouverneur mais Dieu n’a pas donné le libre arbitre aux hommes pour qu’on leur impose comment vivre. A chacun d’assumer ses erreurs. Pour ce qui est de la prostitution, elle évitait les viols. Je sais, c’est triste. Mais cela limitait cette pratique… Maintenant, je crains que les hommes ne se laissent aller plus facilement à leurs pulsions si on leur interdit de les combler autrement. »

Sur le chemin, il l’observa alors qu’elle expliquait où elle logeait. Levi connaissait bien Diane et était content de voir qu’elle prenait soin de ses filles. Au moins elles avaient un toit et de quoi manger. Lupita appréciait même particulièrement son métier. Toutefois, le juif se demandait si ce métier en question ne serait pas bientôt menacé aussi.

« C’est une bonne chose. Tout ce que je souhaite est que le maire et le gouverneur ne se mettent pas en tête d’interdire aussi ce genre de spectacles… »

Lupita avait eu de la chance d’obtenir un métier de la sorte alors qu’elle était immigrée. Elle aurait pu finir prostituée si elle était arrivée dans un autre Etat. Par chance, elle était tombée sur Diane. Levi désigna des bâtiments devant lesquels ils passaient sur la route du cabaret.

« Là-bas. Tous ces bâtiments sont à moi. J’y ai mon bureau et ma chambre. Mes employés logent également là-bas pour la plupart. »

Il ne lui proposa pas de l’embaucher au cas où le cabaret fermerait ses portes un jour. Après tout, ce n’était pas un travail honnête et la jeune femme avait l’air de tenir à ses principes, ce qu’il respectait. Même s’il se battait pour la liberté et la justice, il doutait sincèrement qu’elle approuve ses méthodes.

« Dansez vous ce soir ? »


@Lupita Soriano
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Lupita Soriano
Lupita Soriano
Le Paradis Latin
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyMer 3 Juil - 21:44

Un frisson remonta le long de la colonne vertébrale de Lupita. Renverser le gouverneur pourrait amener à une guerre. Et c'était précisément la raison qui avait amené la demoiselle cubaine à se réfugier à New Haven. Parce que, dans son pays, certains avaient décidé de renverser le pouvoir, de vouloir devenir indépendant pour ne plus subir les espagnols, Cuba était désormais en guerre. L'Espagne voyait sa colonie se révolter et se dresser contre eux, bien décidé à faire de ce bout de terre d'Amérique Latine, une île totalement indépendante. Lupita sentit son cœur se serrer quand elle avait quitté La Havane par bateau en pleine nuit pour rejoindre directement l’État d'Augustine. Les hommes de pouvoir ne savaient donc faire que ça ? Plier le peuple et le priver de ce qui pouvait les déranger dans leur prise de pouvoir ? Lupita avait du mal à comprendre.

Alors qu'ils marchaient vers le cabaret, Lupita s'insurgea presque que Levi puisse accepter la prostitution. Bêtement, elle avait cru que lui aussi ne serait pas dirigé par son entre-jambe mais elle était complètement à côté de la plaque. La cubaine resta muette, observant l'homme qui semblait peindre joyeusement la prostitution. Comme si cette façon de faire pouvait interdire de mauvaises choses. Donc, soigner le mal par le mal. C'était écœurant et surtout très dégradant pour la femme. Étrangement, on ne trouvait pas énormément d'hommes prêts à donner de leur corps. Lupita fit une grimace désapprobatrice mais se contenta de garder le silence à ce sujet. Elle n'avait pas son mot à dire, surtout pas face à un homme qui semblait l'approuver. Un léger soupir franchit les lèvres de la jeune demoiselle.

Une moue songeuse s'afficha sur son visage. Serait-il possible que le maire et le gouverneur interdisent le cabaret ? Lupita ne se voyait pas finir à la rue. Parce qu'elle savait parfaitement qu'une fille comme elle finirait par devenir une prostituée. Parce que ce serait bien le seul métier qu'on lui proposerait malgré qu'elle parle bien l'anglais. La jeune femme savait parfaitement que ses origines sont un frein ici. Alors qu'ils arrivaient dans la rue du cabaret, Levi présenta son domaine. C'était clairement un domaine qu'il possédait. Lupita sourit légèrement.

« Eh bien, vous possédez presque toute la rue ! »

Ça amusait Lupita de voir qu'un homme comme Levi pouvait avoir du pouvoir. Il semblait même fier de son territoire et la jeune femme devinait qu'on ne devait pas enquiquiner souvent. Il devait sûrement avoir un panoplie d'hommes à ses ordres pour le protéger. Peut être des ennemis aussi. Puis, elle se tourna vers lui, l'observant en souriant légèrement.

« Non, c'est mon soir de repos. J'y ai le droit une fois par semaine. »
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 17:41

Levi était bien conscient que son discours perturbait Lupita mais il ne mettait pas pour autant de l’eau dans son vin. A quoi bon ? Si elle vivait ici, il valait mieux qu’elle soit au courant du mode de vie des américains. Jamais il n’avait mis les pieds à Cuba mais il n’était pas certain qu’ils soient tous blancs comme neige non plus. A moins qu’elle n’ait eu une vie privilégiée et qu’elle n’ait pas eu à subir ce que l’humanité faisait de pire. C’était une chance et il espérait qu’elle continue de l’avoir ici, même si cela n’avait pas l’air d’être le cas. Après tout, elle se contentait de quelques pommes et mangues. Au moins, elle restait une femme simple et cela se faisait de plus en plus rare. Même si elle ne répondait pas, son soupire était assez évocateur.

« J’aimerais vous dire que vous vous ferez à cette mentalité typiquement américaine. Mais je sais que ce ne sera pas le cas… Il ne reste plus qu’à espérer que les choses changent et les mœurs aussi… sans pour autant priver qui que ce soit de sa liberté. »

Car la liberté était justement en train de foutre le camp sous couvert de « pureté ». Elle était belle la pureté. Cela contentait peut-être Lupita pour le moment mais si le cabaret venait à fermer, elle finirait par ne plus voir les choses de la même façon. Levi n’avait pas ce problème puisqu’il enfreignait de toute façon la loi. Il lui présenta le domaine qu’il possédait dans la ville et hocha la tête à sa réflexion.

« Tout le quartier à vrai dire. J’ai de bonnes relations. Croyez moi, Lupita, rien n’est plus important que de bonnes relations lorsque l’on travaille dans un domaine tel que le mien. Je ne tiens pas à voir le cabaret fermer, vous pouvez compter sur mon soutien en ce sens. »

Il connaissait même la propriétaire des lieux et il n’avait jamais eu à se plaindre de leurs relations de travail. Lupita ne travaillait pas ce soir, c’était d’ailleurs son seul soir de libre, même si elle devait pouvoir profiter de ses journées. Levi posa les yeux sur elle.

« Et êtes vous occupée ? Si ce n’est pas le cas, peut-être accepteriez vous de passer la soirée en ma compagnie ? » fit-il avant de réaliser qu’elle pouvait se méprendre sur sa proposition vu la conversation qu’ils venaient d’avoir « Dans un restaurant de votre choix. Peut-être que vous seriez intéressée pour aller au théâtre également… Ou une sortie en bateau. A vous de voir. »

Après tout, elle avait l’embarras du choix. Ce n’était pas comme s’il ne disposait pas de moyens pour satisfaire qui que ce soit.


@Lupita Soriano
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Lupita Soriano
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyMar 23 Juil - 21:35

La liberté. C'était un mot que Lupita connaissait bien. Son pays était en guerre justement pour devenir un pays libre, se séparant de l'oppression espagnole. Alors, quand Levi lui parlait de la vie dans l'état d'Augustine, elle comprenait que les habitants n'approuvent pas les choix du gouverneur. La jeune femme n'aurait jamais aimé vivre enchaînée et obligée de se priver. Elle serait mortifiée de ne plus jamais écouter de musique cubaine, de boire du rhum au citron ou encore de manger de langouste amoureusement préparée par la cuisinière de la villa familiale ou encore le picadillo que sa mère faisait et dont elle a gardé la recette. Lupita se sentait assez déracinée pour le moment.

Levy l'accompagna vers le quartier où se trouvait le Paradis Latin. L'homme semblait plus influent qu'elle ne le pensait. Lupita l'observa avec attention, croisant ses mains devant elle. Il semblait vraiment avoir du pouvoir et être une personne que l'on devait conserver en ami. Lupita profita de la discussion pour l'observer plus amplement. La cicatrice sur son visage lui donnait un air bourru, voire méchant. Et pourtant, il n'avait pas été méchant avec Lupita, bien au contraire. Il avait été adorable, il lui avait tendu une main généreuse. Son père lui avait appris à se mettre des gens important dans la poche, uniquement s'ils étaient bon avec elle. Pour le moment, Levi rentrait parfaitement dans cette case. La jeune cubaine se sentit soudainement bien en l'entendant vouloir garder le cabaret ouvert. Elle sourit doucement, presque soulagée.

« Merci beaucoup. J'espère alors que vous aurez assez de poids pour ne pas le laisser fermer. Je sais que le maire en a après Mademoiselle Diane à cause du cabaret... J'aimerais qu'il la laisse tranquille. »

Oui, c'était vraiment ce que Lupita voulait. Qu'il arrête d'embêter sa patronne pour qu'elle puisse tranquillement gérer son commerce. Le cabaret ne faisait rien de mal, les filles ne se déshabillaient pas et l'alcool n'y était pas vendu. Diane avait fait en sorte de continuer à le faire vivre tut en restant respectueuse des lois. Alors forcément, Lupita se sentait démunie et en colère contre ce maire et ce gouverneur. Levi coupa court à tout ça en lui demandant ce qu'elle faisait de sa soirée. La cubaine rougit légèrement, pinçant les lèvres. Voilà bien longtemps qu'elle n'était pas sortie en compagnie d'un homme qui n'était ni son fiancé ni son père. La jeune femme l'observa, ne pouvant retenir un sourire timide et flatté. Elle détourna les yeux, légèrement amusée par Levi et sa proposition.

« Est ce que vous essayez de me séduire Señor Goldman ? » Puis elle tourna son visage vers lui. « La sortie en bateau m'intéresse si vous me promettez de vous tenir bien sage ! »

Elle n'était qu'à moitié sérieuse. De toute manière, s'il voulait lui faire du mal, vu l'influence qu'il avait il n'avait pas besoin de faire des ronds de jambes. Enfin, Lupita voulait croire que cet homme qui lui avait gentiment offert une mangue puisse se tenir bien sage et ne tenterait pas de lui faire du mal.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 14:49

Le cabaret du quartier français était un bâtiment important aux yeux de Levi. Moins désormais sur le plan économique puisqu’il ne pouvait plus distribuer de l’alcool et des filles comme auparavant mais il aimait simplement l’endroit. Et il aimait aussi y passer du temps. Il n’avait aucune envie de laisser qui que ce soit lui faire fermer des établissements de son quartier. Certains avaient dû se reconvertir mais au moins, ils n’avaient pas fermés. Le Paradis Latin avait dû changer aussi un peu mais au moins il était toujours là. Et à l’abri des regards curieux, on pouvait y trouver ce que les lois interdisaient désormais. Avoir la protection de la police aidait grandement à contrecarrer les plans du maire de la ville.

« Monsieur le maire est borné et fermé d’esprit. Il ne se rend pas compte que faire fermer l’établissement mettrait plein de monde sur le carreau. Et quand on gère une ville, ce que l’on doit garder à l’esprit est de veiller au bien de ses concitoyens. Ce qu’il ne fait pas. Il ne pense qu’à ses stupides principes. Je compte bien faire tout ce qui est en mon pouvoir pour garder le quartier français tel qu’il est. Le plus longtemps possible. »

Rien n’était éternel. Mais d’ici là, il finirait peut-être par devenir maire. Ou mieux encore, gouverneur. Mais la politique n’était pas sa tasse de thé et il devait faire des efforts pour essayer de converser avec tous ces vautours fermés d’esprit et égoïstes. Un jour, il savait qu’il finirait par en tuer un si quelqu’un ne le conseillait pas plus calmement.

Puisque Lupita n’était pas sur scène ce soir, Levi lui proposa sa compagnie. Cela sembla autant flatter qu’amuser la jeune femme. Le rouge lui allait bien aux joues et sa réponse amusa le juif qui se mit à sourire légèrement. Ce dernier n’était pas le meilleur pour séduire les femmes. Son côté bourru et autoritaire n’aidait pas tellement à faire tomber la gente féminine dans ses bras mais il n’aurait pas été contre avoir Lupita à son bras. C’était une très belle femme et elle semblait maligne et adorable.

« Pour séduire une femme, il faut déjà apprendre à la connaitre. Si cela peut vous rassurer, j’aime prendre mon temps. »

Bien qu’il ne s’encombrait pas de principes lorsqu’il était question d’une partie de jambes en l’air, il n’avait jamais forcé personne à quoi que ce soit. Et pour l’heure, Lupita ne semblait pas être le genre de femmes à sauter dans le lit d’un homme juste comme ça. Il le respectait et il se contentait donc d’une soirée en sa compagnie, en tout bien tout honneur.

« Il y aura du monde sur le bateau, vous ne risquez rien. Et comme je ne tiens pas à vous froisser, l’on peut considérer que je serai donc sage. »

Il lui tendit son bras avant de se diriger à nouveau vers le port. Finalement ils avaient fait tout ce trajet pour rien mais ce n’était pas bien grave. Cela lui laissait le temps d’en apprendre un peu plus sur elle.

« Qu’aimez-vous manger à part des mangues et des pommes ? »

Ainsi, il pourrait faire changer le menu disponible sur le bateau à vapeur dont il était propriétaire. Comme chaque soir, ce dernier quittait le port et faisait le tour des environs pour la joie des citoyens. Monter à bord était gratuit, il y avait veillé. Mais les diverses activités devaient se monnayer. Une immense salle de repas restaurant, une salle de bal et de spectacle. Et une salle cachée, réservée aux initiés où diverses choses considérées comme illégales à présent pouvaient avoir cours. Une fois au niveau du port, il désigna le bateau.

« Voici notre monture pour ce soir. Et en plus d’une balade en bateau, vous pourrez même y diner. »


@Lupita Soriano
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyMer 7 Aoû - 18:31

Lupita voyait bien que Levi tenait au cabaret. Était-ce parce qu'il appréciait les spectacles ? Simplement ça ou quelque chose de plus ? Ou alors, peut être que c'était parce qu'il se trouvait dans son quartier et qu'il le considérait comme à lui ? Si le maire faisait fermer l'établissement, c'était sur qu'il commencerait à empiéter sur les plates-bandes de Levi. Lupita ne savait pas dire si cet intérêt pour le cabaret était d'un ordre trop personnel mais si ça lui permettait de garder son emploi, ça lui convenait. La jeune femme le gratifia d'un sourire sincère qui le remerciait de ce qu'il pouvait faire pour le cabaret. Sûrement que Diane appréciait ça aussi.

La jeune femme fut à la fois surprise et amusée qu'il l'invite à passer la soirée avec lui. Elle n'oubliait pas son fiancé qui risquait sa vie pour leur pays mais se sortir un peu de son quotidien ne lui ferait aucun mal. Levi semblait réceptif à ses craintes et était presque rassurant. Pouvait-elle réellement lui faire confiance ? Il connaissait Diane, peut être qu'elle lui en parlerait un jour, pour connaître cet homme au bras long. Malgré le fait qu'elle ne soit pas du habillée pour une soirée sur un bateau, Lupita attrapa le bras de Levi, se laissant guider. De toute manière, elle n'avait pas de robe qui faisait habillé. En fait, elle n'avait plus ses richesses d'avant, ayant tout vendu pour payer la pension de la famille qui l'avait mise à la porte. Souriant, Lupita marchait tranquillement près de Levi, pas vraiment à l'aise sur le fait que les gens la fixaient de manière un peu étrange.

« J'aime beaucoup le poisson grillé ! Sans rien. Mon préféré c'est le rouget grillé au feu de bois avec un filet de citron. Et de la menthe. Et des patates persillées aussi ! C'est très bon ! Mais vous savez, la mangue grillée c'est délicieux ! »

Même si ça ne se voyait pas puisqu'elle était assez fine, Lupita aimait manger. Parfois, elle passait son temps à grignoter des fruits de son jardin quand elle vivait encore à Cuba. Elle s'installait sur le rebord de la terrasse et admirait la mer en mangeant des mangues fraîchement cueillies. Tout ça lui manquait et le fait qu'elle soit seule ici n'aidait en rien. Elle aurait aimé avoir son père ou son fiancé pour se réconforter du manque de Cuba. Elle chassa rapidement ce sentiment quand Levi lui présenta le bateau où ils allaient dîner ce soir. Elle sourit doucement, tournant son visage vers lui.

« Oh, vous connaissez de bonnes choses !! »

La cubaine s'engagea sur le petit pont avant de poser son panier qui l'encombrait. Il y avait bien longtemps qu'elle n'était pas montée sur un bateau pour profiter de l'air marin et de la fraîcheur de la mer. Il y avait longtemps qu'elle ne s'était pas baignée non plus. Mais ça, c'était plus délicat. La jeune femme observa un peu le pont et finit par suivre Levi. Elle ne savait pas si les gens l'observaient parce qu'elle était avec lui, parce qu'elle était habillée comme une pouilleuse ou simplement parce qu'elle était une étrangère. Elle pinça les lèvres et détourna les yeux, marchant près de Levi avec une certaine timidité.
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyLun 19 Aoû - 15:09

Les gens qui avaient la chance de pouvoir monter sur les bateaux de Levi n’étaient généralement pas des gens de la plèbe. Les gardes à l’entrée veillaient à ce qu’aucun malotru ne puisse grimper à bord pour déranger les gens qui venaient y prendre du bon temps. Toutefois, certaines exceptions pouvaient être faites : si ces malotrus étaient connus du clan et étaient là pour accéder aux salles interdites. Il fallait néanmoins respecter le règlement du navire et ne pas causer de grabuge sous peine d’être expulsé directement à la mer. Et tant pis pour ceux qui ne savaient pas nager. La plupart des gens qui montaient sur le navire étaient donc bien habillés, propres sur eux. Si Lupita n’avait pas exactement le même standing elle n’avait pas l’air d’une pouilleuse pour autant. Et à vrai dire, Levi s’en fichait pas mal. L’avis des autres lui importait peu. Elle était son invitée et il n’exigeait rien d’elle. Elle semblait d’ailleurs être une femme des plus simples. Elle ne réclamait pas de mets exquis et raffinés. Une simple mangue, un poisson sans assaisonnement ou fioritures… Cela lui suffisait.

« Et bien espérons que le repas proposé vous conviendra. Le poisson est frais du jour, pêché tout à l’heure. Et nous avons parmi les meilleurs cuisiniers à bord. Peut-être devrais-je engager un cuisiner cubain. Histoire de varier les connaissances et les recettes. Vous ne connaissez personne j’imagine ? »

Il en doutait. Du peu qu’il connaissait d’elle, elle semblait isolée et il y avait assez peu de cubain à Augustine au final. Une fois au niveau du port, ils montèrent à bord. Levi fit signe à l’un de ses hommes de monter le panier et de le mettre en lieu sûr pour qu’il ne disparaisse pas. Bien qu’il ne contenait pas grand-chose, on n’était jamais trop prudent. Le juif observa Lupita qui ne semblait pas à son aise. Il lui fit signe de le suivre et monta à l’étage après avoir ouvert une petite barrière. L’accès était interdit mais il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Une fois en haut, on avait une superbe vue des environs et c’était des plus tranquilles.

« Juste à temps pour le départ… »

De la vapeur sortit des cheminées du bateau et celui-ci quitta bientôt le port lentement. Petit à petit, les gens de New Havent rétrécissaient à vue d’œil. Levi se tourna vers la cubaine.

« J’aime venir ici le soir. Je trouve ça reposant. Si cela vous plait, vous pourrez revenir seule. »

Maintenant qu’ils avaient quitté le port, Levi redescendit et se dirigea vers la salle de repas. Elle était d’une belle taille et quelques personnes mangeaient déjà. C’était richement décoré et les assiettes bien présentées. Le marchand s’installa à une table de deux et fit signe à Lupita de s’installer à son tour. A l’arrivée du serveur, Levi réclama deux pêches du jour. Peu de temps après, leurs assiettes arrivèrent, joliment mais simplement décorées.

« Bon appétit, mademoiselle. »

@Lupita Soriano
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Lupita Soriano
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Message(#) Sujet: Re: Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi Quand on ne regarde pas où l'on va ft. Levi - Page 2 EmptyVen 23 Aoû - 9:36

Lupita était ravie de pouvoir passer la soirée en compagnie de Levi. Il semblait être un homme de goût -quoi que son chapeau laissait vraiment à désirer- et il était galant. Lupita aurait pu craquer sur ce genre d'homme si elle n'avait pas déjà son fiancé. D'ailleurs, elle se rendit compte que son fiancé n'avait jamais été aussi galant avec elle. Mais chaque homme avait son caractère et il avait des qualités qu'elle appréciait beaucoup malgré tout. Levi était un homme qui avait de l'argent et il ne s'en cachait pas. Ce n'était pas donné à n'importe qui de pouvoir avoir son propre bateau. La jeune femme restait cependant mal à l'aise de se retrouver près de gens si bien habillés quand elle, elle ne portait qu'une simple robe légère d'été. Une robe de tous les jours en coton classique, dans un ton neutre de marron et blanc. Sans parler de ses cheveux lâchés au vent qui faisaient frémir d'agacement toutes les demoiselles de la haute. Lupita détourna son regard de la vue pour poser ses yeux sur Levi, l'observant. Elle secoua doucement son visage.

« Non, désolée. Je ne connais personne ici... »

Enfin, elle connaissait des gens mais aucun cubain. D'ailleurs, elle se demandait si elle n'était pas la seule cubaine à vivre dans cette ville. Cependant, elle connaissait certaines recettes cubaines mais elle ne se sentait pas encore assez à l'aise pour les donner à n'importe qui. La jeune femme finit par suivre Levi sur le pont supérieur, bien contente de pouvoir admirer la vue de plus haut. La ville qui s'éloignait ressemblait à une miniature et Lupita s'en amusa. L'étendue d'eau sur laquelle naviguait le bateau était calme. La jeune femme leva les yeux vers les grosses cheminées dont la fumée blanche s'échappait, trouvant le spectacle ravissant. Elle ferma les yeux un court instant, laissant l'air marin agiter ses cheveux. Elle reposa son regard sur Levi en souriant.

« Ce serait ennuyeux de venir seule ici... »

Finalement, ils ne restèrent pas si longtemps sur le pont supérieur. Lupita suivit Levi sans broncher, allant s'installer dans la salle de repas. Ils n'étaient pas assis depuis longtemps que le repas arriva sous leur nez. Lupita huma le fumet et sourit.

« Bon appétit. »

Avec délicatesse, elle dépiauta son poisson soigneusement, mettant tout ce qui n'était pas mangeable sur le coin de son assiette. Puis, elle se mit enfin à manger avec appétit, soupirant d'aise. Ça lui manquait beaucoup de ne pas manger de poisson et celui là était vraiment bon.

« Vous avez un bon cuisinier. Le poisson est succulent ! »

Son côté bien élevé ressortait sans qu'elle ne s'en rende compte. Sa tenue disait le contraire mais Lupita avait reçu une éducation de noble bien qu'elle n'en soit pas une. Les soirées mondaines dans le monde de la politique n'était pas rare et la jeune femme avait du apprendre à se tenir dans une société tirée à quatre épingles. Aussi, elle connaissait parfaitement l'utilité des multiples verres et couverts qui ornaient les tables. De plus, elle savait manger avec raffinement et délicatesse. C'était pénible mais elle avait été éduquée comme ça donc c'était normal à ses yeux.
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